Robert de Lamanon

1

Jean Honoré Robert de Paul de Lamanon, known as Robert de Lamanon (6 December 1752, Salon-de-Provence – 11 December 1787, Tutuila, Island of Maouna, Samoan Islands) was a French botanist, physicist, geologist and meteorologist. He joined several scientific expeditions and eventually died on one (the La Perouse expedition).

Family

He belonged to the lordly family of Lamanon, ennobled in 1572. His father was Jean François de Paul de Lamanon and Anne de Baldony (born in Aix-en-Provence). He had two sisters and an elder brother, Auguste Paul de Lamanon (1748–1820). Auguste was destined for the French Navy by his father, becoming a garde de la marine at Toulon, then an officer.

Life

Robert's brother Auguste left the Navy on his father's death to devote himself to the study of sciences and letters. Robert left holy orders and together they set out on a trip round Europe and the French provinces collecting plants, documents, manuscripts and objets d'art. They perfected their studies in Paris and there met the most famous scholars of the era : Laplace, Jussieu, d'Alembert, the Monge brothers, Volney, Malesherbes, and Condorcet, secretary of the Académie des sciences. Robert's paper on fossils found in the gypsum formation around Paris, Observations sur la Physique, contributed to practice of turning physical geography into geohistory. The practice was still novel at the time, Nicolas Desmarest (1725-1815) publishing his essay on recognizing prismatic basalt as old lava streams only three years before in 1774. Reported to be "energetic and full of lively curiosity," on a trip from Paris to England, Robert ordered himself to be tied to the mainmast during a violent storm so that he could contemplate the spectacle.

<!--- Auguste s'adonnait aux arts et lettres, tandis que Robert se spécialisait en physique et chimie. En 1780, les deux frères regagnèrent [Salon-de-Provence](https://bliptext.com/articles/salon-de-provence), où ils constituèrent un museum d'histoire naturelle, une collection d'œuvres d'art et une bibliothèque. Auguste devint premier maire-consul de Salon en 1782. Robert repartit seul pour de nombreux voyages d'étude. Il fut nommé membre de l'Académie Royale des sciences de [Turin](https://bliptext.com/articles/turin). Il publia dans le [Journal de Physique](https://bliptext.com/articles/journal-de-physique) de l'abbé [Jean-André Mongez](https://bliptext.com/articles/jean-andr-mongez) (qu'il allait retrouver dans l'[expédition de La Pérouse](https://bliptext.com/articles/exp-dition-de-la-p-rouse)) plusieurs mémoires de paléontologie, dont l'un déclencha une dispute avec [Buffon](https://bliptext.com/articles/georges-louis-leclerc-comte-de-buffon). mettre à l'Académie des Sciences comme membre correspondant. Revenu à Salon, dont il était à son tour devenu premier maire-consul, il reçut de Condorcet une invitation à se joindre aux savants désignés pour l'expédition dirigée par La Pérouse. # Le dernier voyage Le [20 août](https://bliptext.com/articles/20-ao-t) 1783, Condorcet le fit ad En 1785, [La Pérouse](https://bliptext.com/articles/la-p-rouse) fut chargé par le roi [Louis XVI](https://bliptext.com/articles/louis-xvi) d'un vge de découverte autour du monde. Il partit de [Brest](https://bliptext.com/articles/brest) le 1 août avec les frégates La [Boussole](https://bliptext.com/articles/boussole) et L'[Astrolabe](https://bliptext.com/articles/astrolabe). A son bord, Robert de Lamanon avait pris placeoya. Après avoir longé les côtes du [Brésil](https://bliptext.com/articles/br-sil), les frégates passèrent le [cap Horn](https://bliptext.com/articles/cap-horn) au mois de janvier 1786. Ce fut ensuite un périple de deux années passées à écumer l’[océan Pacifique](https://bliptext.com/articles/oc-an-pacifique). A bord, la vie s’organisait tant bien que mal et des observateurs rapportèrent que des frictions virent le jour parmi les passagers. En janvier 1787, un certain nombre d’entre eux, menés par Robert de Lamanon, entrèrent en conflit avec La Pérouse au sujet des honneurs que l’explorateur recevait et refusait de rendre à ses collègues, au cours des escales, à [Macao](https://bliptext.com/articles/macao) notamment. La susceptibilité scientifique de certains était froissée. La Pérouse n’étant pas homme à accepter la révolte, les insurgés furent mis aux arrêts pendant une journée entière. Tant bien que mal, et en dépit de l’ambiance morose, l’expédition se poursuivit. A partir de la mi-décembre 1787, l’expédition se concentra sur les archipels des îles [Samoa](https://bliptext.com/articles/samoa) et [Tonga](https://bliptext.com/articles/tonga). ## 9 décembre 1787 Comme une île avait été repérée dans l’archipel Tonga, l’île de [Maouna](https://bliptext.com/articles/maouna), les explorateurs tentèrent de s’en approcher, afin d’en faire le repérage. Un port indigène avait été repéré et Paul-Antoine-Marie [Fleuriot de Langle](https://bliptext.com/articles/fleuriot-de-langle), capitaine de l’Astrolabe, y débarqua dans l’après-midi du 9 décembre. Il y reçut bon accueil. De nombreux habitants de l’île avaient embarqué sur des canots et observaient les puissantes frégates françaises qui mouillaient dans leurs eaux. De Langle, une fois revenu à bord, décida que l’endroit n’était pas suffisamment sûr pour y laisser les bateaux. ## 10 décembre 1787 Le lendemain matin, La Pérouse effectua une randonnée de découverte dans l’île. Plusieurs villageois le suivirent et l’accueillirent avec enthousiasme, allant jusqu’à l’inviter chez eux. Par la suite, l’explorateur loua les beautés naturelles qu’il observa lors de cette marche. Il retourna ensuite sur l’Astrolabe et remarqua qu’un chef indigène et sept de ses hommes se trouvaient à bord. Il leur offrit plusieurs présents. Dans le même temps, deux officiers, de Langle, capitaine breton, et Thomas [Sutton de Clonard](https://bliptext.com/articles/sutton-de-clonard), un lieutenant irlandais, informèrent La Pérouse de leur intention d’aller chercher de l’eau le lendemain dans la baie d’Aasu, en raison du risque de [scorbut](https://bliptext.com/articles/scorbut) à bord. La Pérouse s’y opposa formellement et une dispute éclata. Finalement, il fut convenu que de Langle irait bien sur l’île le lendemain. Dans la nuit, un orage éclata. ## 11 décembre 1787 Le lendemain matin, à onze heures, de Langle prit avec lui soixante-et-un hommes regroupés dans quatre chaloupes. Parmi eux figurait Robert de Lamanon. L’approche de l’île fut assez difficile en raison des intempéries de la nuit passée. Finalement, on posa le pied sur la plage et l’on entreprit de recueillir de l’eau dans des tonneaux. Tout à coup, des pierres furent jetées par les indigènes. ''« M. de Langle n'eut le temps que de tirer ses deux coups de fusil ; il fut renversé, et tomba malheureusement du côté bâbord de la chaloupe, où plus de deux cents Indiens le massacraient sur le champ à coups de massue et de pierres. Lorsqu'il fut mort, ils l'attachèrent par un de ses bras à un [tolet](https://bliptext.com/articles/tolet), afin sans doute de profiter plus sûrement de ses dépouilles. »'' Les Français ripostèrent, tuant, semble-t-il trente-neuf indigènes. Douze Français étaient morts. Robert de Lamanon trouva la mort dans ce tragique événement. Informé du drame, La Pérouse préféra cesser ses relations commerciales avec les habitants de l’île et fit voile vers les Tonga. --->

Memorial

A memorial to La Perouse massacred expedition members was built in 1883 in Aasu village on Massacre Bay on the Northwest coast of the island of Tutuila (then — the island of Maouna), Samoan Islands. The monument surmounted by a cross bears the words "Morts pour la Science et la Patrie" ("Those who died for Science and Fatherland") and names of eleven French sailors who were killed in the encounter with the Samoans, among them the name of Robert de Lamanon.

This article is derived from Wikipedia and licensed under CC BY-SA 4.0. View the original article.

Wikipedia® is a registered trademark of the Wikimedia Foundation, Inc.
Bliptext is not affiliated with or endorsed by Wikipedia or the Wikimedia Foundation.

View original