Jean-Jacques de Marguerie (12 April 1742, Mondeville – 6 July 1779, Grenada) was a French naval officer and mathematician.

Life

He began his studies at the collège at Caen, discovering Euclid's Elements aged around 18 and soon moving to study mathematics alone. He made such progress in this area that the geometer Alexis Fontaine, whom he met in Paris, offered to become his patron. They edited several papers for the Académie des sciences.

<!--- Vers [1768](https://bliptext.com/articles/1768), sur la recommandation de Fontaine et de [Lagrange](https://bliptext.com/articles/joseph-louis-lagrange), le comte de Roquefeuil (cf. [Aymar Joseph de Roquefeuil](https://bliptext.com/articles/aymar-joseph-de-roquefeuil)) le fait entrer dans la [Marine](https://bliptext.com/articles/marine-nationale-france). En septembre [1768](https://bliptext.com/articles/1768), il s’embarque sur la flûte la Normande pour l’[Île de France](https://bliptext.com/articles/maurice-pays), mais doit repartir immédiatement pour la [France](https://bliptext.com/articles/france) à bord du Sphynx suite à un ordre de rapatrier tous les officiers de marine. Le 29 mai [1770](https://bliptext.com/articles/1770), le duc de Praslin, ministre de la marine, lui accorde la dérogation nécessaire à son admission, car il n’a pas encore atteint le nombre de publications requises, au sein de l’[Académie royale de marine](https://bliptext.com/articles/acad-mie-royale-de-marine) qui cherche à se l’adjoindre depuis son relèvement en avril [1769](https://bliptext.com/articles/1769). En décembre [1770](https://bliptext.com/articles/1770), il est nommé enseigne de vaisseau avant son tour. En janvier [1771](https://bliptext.com/articles/1771), l’[Académie royale de marine](https://bliptext.com/articles/acad-mie-royale-de-marine) l’avance du rang d’académicien adjoint à celui de membre ordinaire. Il en sera élu secrétaire à quatre reprises. Parti derechef pour l’[Île de France](https://bliptext.com/articles/maurice-pays) sur le vaisseau l’Actionnaire, il est de retour de [Port-Louis](https://bliptext.com/articles/port-louis-maurice) le 15 juillet [1772](https://bliptext.com/articles/1772). Il rédige un projet de réforme de l’[Académie royale de marine](https://bliptext.com/articles/acad-mie-royale-de-marine), dont l’organisation lui paraît trop calquée sur celle de l’[Académie des sciences](https://bliptext.com/articles/acad-mie-des-sciences-france), mais qui ne sera pas appliquée, ainsi qu’un projet de réforme de la Marine. [Turgot](https://bliptext.com/articles/anne-robert-jacques-turgot) fait appel à lui au Ministère de la marine pour procéder à la réforme de ce corps, mais le passage de [Turgot](https://bliptext.com/articles/anne-robert-jacques-turgot) au poste de contrôleur général un mois plus tard anéantit ses efforts. Il refuse l’offre de recrutement de [Catherine II de Russie](https://bliptext.com/articles/catherine-ii-de-russie) à [Saint-Pétersbourg](https://bliptext.com/articles/saint-p-tersbourg). Il rédige les parties concernant la marine du dictionnaire de l’[Académie française](https://bliptext.com/articles/acad-mie-fran-aise) qui ne devait pas voir le jour en raison des évènements de la [Révolution](https://bliptext.com/articles/r-volution-fran-aise). Il s’est également occupé d’[économie politique](https://bliptext.com/articles/conomie-politique). Le 27 juillet [1778](https://bliptext.com/articles/1778), il prend part à la bataille navale d’[Ouessant](https://bliptext.com/articles/ouessant) contre les [Anglais](https://bliptext.com/articles/angleterre) sur le Saint-Esprit. En janvier [1779](https://bliptext.com/articles/1779), il est nommé lieutenant de vaisseau. Ayant rejoint la flotte du vice-amiral [d’Estaing](https://bliptext.com/articles/charles-henri-d-estaing) à bord de l’Annibal commandé par [La Motte Picquet](https://bliptext.com/articles/toussaint-guillaume-picquet-de-la-motte), il est blessé mortellement le [6 juillet](https://bliptext.com/articles/6-juillet) [1779](https://bliptext.com/articles/1779) par un boulet à la [bataille de la Grenade](https://bliptext.com/articles/bataille-de-la-grenade) et succombe quelques jours plus tard de sa blessure. Une grande partie des manuscrits qu’il avait emportés avec lui afin de les corriger, dont son ouvrage sur l’économie politique, ont disparu à cette occasion. Jean-Jacques de Marguerie a marché sur les brisées de [Euler](https://bliptext.com/articles/leonhard-euler), de [Bézout](https://bliptext.com/articles/tienne-b-zout) et de Fontaine en cherchant à résoudre les équations de la façon la plus élégante et la plus facile possible, ce qu’il a fait avec la résolution de l’équation dont on connaît la forme de la racine dont s’était occupé [Euler](https://bliptext.com/articles/leonhard-euler) dans ses premières recherches. Il a été le premier à montrer, à cette occasion, qu’il existe une infinité de manières de produire l’équation dont on connaît la racine. Il s’est occupé avec succès des problèmes d’élimination des inconnues et d’abrègement des calculs exigés par la solution des équations, où il a été le devancier de Bézout. --->